Elles sont là, les femmes.
Je viens de finir un des derniers bouquins de Christin Orban. La mélancolie du dimanche.
Bon, elle écrit bien, Christine Orban. Enfin, moi j'aime bien son style.
Par contre, je suis restée sur ma faim. En fait non. En fait j'ai pas eu faim du tout.
Les femmes, dans la littérature, c'est un peu toujours la même chose.
Elles sont mariées et malheureuses, célibataires et malheureuses, trompées ou adultérines,
elles campent devant leur téléphone dans l'espoir du coup de fil libérateur, traquent les signes d'infidélité de leurs époux, et en font un roman. Parfois c'est bien, souvent ça me fait chier, en fait.
C'est toujours pareil. Ca manque d'audace. C'est ce que je me suis dit à la fin du roman de Christine Orban.
Ca manque d'audace.
Moi je voudrais une femme rock n'roll, pas une pétasse qui fait les boutiques et s'achète une guêpière pour son rendez-vous amoureux. Moi je voudrais une femme qui n'ira pas, au rendez-vous. Ou qui ira peut-être au dernier moment. Qui pleurera sur du Amy Winehouse, qui boira un whisky à ta santé.
Une femme telle que j'en connais dans la vie, mais telle que j'en vois rarement dans la littérature.